Bonjour à toutes et tous !
Meteors, série en cours, 3 tomes déjà parus, ne m’a d’abord guère séduite par le dessin, mais qui d’un point de vue scénaristique est intéressant, avec tout de même des éléments déjà vus ailleurs…
Comme d’habitude, l’Humanité a encore fait de grosses bêtises… À force de développer des Intelligences Artificielles pour aider, voir même guider l‘Humanité dans ses actions, celles-ci ont acquissent une autonomie… Là où le propos devient intéressant, c’est que la série ne se résume pas à son début en un conflit ouvert, mais en un statuquo fragile… Des zones sont dites analogiques, interdites aux I.A, résiste, sans béquille informatique. D’autres zones sont contaminés par les nano matériaux…
Un cadavre de cosmonautes russe disparu en orbite lunaire il y a plus de cent ans, et retrouvé en orbite martienne, preuve qu’il existerait des failles vers d’autres dimensions. Les I.A. ayant peur que l’Humanité rencontre des intelligences supérieures qui pourraient leur nuire, tentent de s’emparer de ce cadavre…
Mais le plus réussie est la représentation des I.A. Car oui, comment représenter graphiquement des flux numériques, des réseaux ? Le même problème se pose pour moi pour l’écriture de nouvelles, je dois trouver du vocabulaire poétique pour faire vivre du chiffre !!!
La solution trouvé dans Meteors est très ironique…. Les I.A., qui se chamaille à qui mieux mieux, sont dessinées sous formes de grands singes ! Les créatures numériques sont là à l’aube d’une nouvelle espèce, dérivé de l’Humanité, comme les singes sont nos cousins… Nouvelle espèce qui n’a donc pas encore atteint l’Humanité, même si elle s’en rapproche…
Leur habitat est constitué d’une superstructure en bambou, proche de celle métallique d’immeuble en construction, ou de couches d’électrons dans les puces…
Je viens d’acheter le tome 3, La faille de Karpov. Le récit se poursuit, avec cette fois l’Humanité, ou ce qui en reste, qui fonce vers la faille temporelle pour la franchir…
Une série à suivre donc, qui parvient à trouver une forme graphique intéressante à son propos, même si le dessin encore une fois n’est pas d’une grande sensibilité de trait. Mais après tout, si on a envie de lire la suite, c’est réussi !
Gulzar