Bonjour à toutes et à tous.
Je vous propose aujourd'hui une jolie chronique, grâce à des amis revenus d'une marche au Népal de quelques semaines, avec plein d'anedoctes et de photos splendides. Je suis toujours friand de récits de voyage, c'est toujours instructif, bien utile pour mieux se rendre compte de la réalité physique du Globe.
Voici l'adresse du diaporama, uniquement consacré à la montagne :
picasaweb.google.com/NEPAL2010?feat=email#
Le Népal est donc un pays au Nord de l'Inde, composé de vallées luxuriantes, d'une capitale à l'architecture ancienne et donc de hauts montagnes peuplées, que viennent fréquenter de nombreux touristes venus là faire de longues marches, voir de l'escalade de très haute altitude.
Politiquement, il s'agit d'une Monarchie renversée, avec des mouvements Maoïstes, du Bouddhisme, un peu d'électricité.
Sans tout vous raconter, sachez juste qu'il est impossible de se perdre pour les étrangers, il suffit de suivre une vallée où les villages se succèdent fréquemment. Il y a donc toujours où dormir, de quoi manger et faire des rencontres avec les habitants.
Chacun a son petit magasin, épicerie, vendeur de ciment, de tuyaux, etc... Parfois, il n'y a que quelques produits, de quoi gagner un peu d'argent. Ce système répartit au mieux la manne financière des touristes et procure à chaque famille une activité.
Les routes sont si étroites et pentues que les véhicules motorisés ne peuvent les emprunter, au-delà d'une certaine altitude. L'animal conserve dans ces hautes vallées toute leur utilité. Un jour peut-être, pas si lointain, les villages seront ravitaillés par des drones.
Comme dans toutes les campagnes du monde, les animaux de la ferme sont omniprésents. Chèvres, yaks, volailles, chats partagent la vie des habitants.
La répartition des tâches de maçonnerie est la suivante, les hommes montent les bâtiments, les femmes préparent le mortier, le montent vers les constructions en pierre ou moellons, activité la plus basique et pénible.
Voici quelques vues de villages.
Un temple tibétain.
Un hôtel en construction, destiné aux touristes marcheurs. On en distingue deux types, ceux qui souhaitent partager la vie des locaux, ceux qui ne peuvent vivre sans un confort quasi citadin. Du moins, ces bâtiments restent dans le style local.
Exemple de pragmatisme, un four solaire qui fait office de bouilloire. Il permet de pallier quelque peu le manque d'électricité, présente que à certaines heures de la journée, le Népal ne produisant pas assez pour une consommation inninterrompue. Cela doit aussi économiser le bois de cuisson.
Mais rentrons à présent dans les maisons.
Composé d'une unique pièce où toute la famille cuisine, mange, dort, se réunit, trône au centre le foyer pour la cuisson et le chauffage.
Dans le vaisselier, toute la fortune des familles. L'on dort sur des matelas que l'on range la journée, sur le principe des maisons japonaises traditionnelles.
Pour chaque maison, un seul point d'eau à l'extérieur qui sert aussi bien à la vaisselle, au linge, à la toilette et à se rincer la main qui sert à s'ssuyer les fesses après ses besoins. Les conditions d'hygiène sont donc précaires, avec cette précaution, la main droite est réservée à la nourriture, la gauche aux abblutions. Cela évite du moins certaines maladies.
Voilà, j'espère vous avoir donné envie d'en savoir plus sur ce pays, même si nous n'avons pas explorer la capitale Katmandou et la plaine, sans doute dans une prochaine chronique. Quant à moi, je n'ai qu'une seule envie, à défaut d'y voyager, écrire une nouvelle de SF située au Népal.
Un grand merci à Valérie et Gérard pour leurs photographies.
Gulzar
P.S. : la maison associative dont je m'occupe publiera cette année leur carnet de voyage, je vous le signalerai.