De la série SF
Bonsoir à toutes et tous !
Petit problème informatique, je change d'odinateur pour internet, et word ne fonctionne pas encore ! Mais je puis toujours rédiger mon carnet de notes...
Qui pourra paraître quelque peu frivole !
En effet, j'ai envie de vous parler de séries SF, tant en dessin animé que joué par des acteurs.
C'est une vraie interrogation. Doit-on écrire de la SF en lisant uniquement les grands maîtres, les Romans Essentiels, en négligeant ce qui est appellé Culture Populaire ?
Pour moi qui cherche à être lu par un public non-averti autant que passionné de SF, j'ai jugé, à tort ou raison, que je ne pouvais pas passer à côté de ce foisonnement d'histoires.
Mais plutôt que de lire des romans SF de gare, qui sont vraiment rarement bons, et aujourd'hui guère lu sans doute, j'ai préféré l'image.
C'est donc pouquoi depuis deux ans environ, depuis que j'écris pleinement, j'essaie de tout voir.
Je dis bien tout !!
J'ai donc visionner l'intégral D'Albator, Cobra, Conan fils du Futur, Galactica 1979, Galactica actuel qui se termine en août, Il était une fois l'Espace, tous les longs métrages Star Trek, Dune en feuilleton, Tout Miyasaki, Dark Cristal, et j'en oublie !
L'une de mes dernières découvertes est Lost World, tiré de Conan Doyle, film muet des années 30, avec de magnifiques dinosaures en pâte à modeler !
Je puis vous garantir que les équipes de Steven Spielberg l'ont vu...
Grâce aux médiathèques, la vidéothèque de mes amis, quelques achats aussi, je visionne en moyenne sans doute une vingtaine d'heures par semaine d'images, plus ou moins liées à la SF, à l'imaginaire en tous genres.
Pour les feuilletons, je suis le plus radical possible, je visionne tout d'un coup, ou sur une semaine ! Pour être imprégné au mieux, pour bien apprécier la trame narrative, la voir se développer, les épisodes doivent se suivre à un rythme élevé !
On sent alors tout le travail des scénaristes, du montage sur l'ensemble de l'histoire. C'est très instructif.
Evidemment, cela ralentit d'autant mes lectures. Mais au-delà du style littéraire des bons auteurs, le plus important, ce sont les histoires !
Et le cinéma, le feuilleton permet d'en accquérir énormément.
Il ne s'agit nullement de copie, vous l'aurezévidemment compris !
Ni même d'influence directe.
C'est mystérieux, c'est une croyance en la résurgence de fragments, de similitudes.
Mon inspiration vient de partout, de je ne sais où...
Mais ce où doit bien exister ! Il faut donc le nourrir, le remplir, le fertiliser.
Le doper par une accumulation forcenée d'histoires...
Reste à faire attention à ne pas écrire ensuite trop cinéma ! Encore que c'est peut-être discutable... Ecrire consiste aussi à faire naître des "images" dans le cerveau du lecteur.
Sauf qu'il doit y amener impérativement les siennes, et cela fait toute la différence avec le cinéma, où nous subissons l'odre établi...
Petit exemple, assez basique. Pourquoi passer beaucoup de temps à décrire physiquement les personnages, humains bien sûr, ou animaux terrestres bien connus, chat, chiens par exemple ? Tout le monde sait à quoi cela ressemble !!!
Au contraire, une description minimaliste oblige, je dis bien oblige, la lectrice ou le lecteur à mettre sur un personnage le physique des gens connus, des acteurs, des amis pourquoi pas !
Elle, ou il, participe ainsi au récit, le construit avec l'auteur.
Ecrivons gruyère !
Laissons donc des trous à combler à nos amis lecteurs !
Autre tactique.
Evoquer la robe bai, alezan, aubère d'un cheval, va faire fantasmer le lecteur non averti. Le mot même n'a pas forcément besoin d'être explicatif. Le mot, même inconnu ou à la signification pas très nette, est un signe, un moyen de mettre en branle le cerveau !
Vous croyez vraiment que je comprends tous les termes d'un Jules Verne, d'un Analstair Reynolds ?!! Certes non...
Mais revenons à la nécessité d'avoir en soi un grand nombre d'histoires imaginées par d'autres.
Si je devais résumer mon sentiment, voici ce que j'écrirai.
Comment écrire pour des gens dont on ne connaît rien de ce qu'il regarde, de ce qu'il lise ?
C'est à mon avis impossible.
Etre écrivain de SF, d'Anticipation, consiste donc en un paradoxe.
Il faut emmener le plus complexe avec un véhicule en apparence des plus simples...
Car il est hors de question pour moi d'écrire des stupidités trop naïves, j'ai mon petit orgueil, n'est-ce pas !
Mais il est hors de question également d'être inabordable par une forme trop abstraite, trop éloignée du plaisir simple d'une histoire compréhensible, abordable par le plus grand nombre, du moins les gens curieux !
Oh bien sûr, la notion même de grand public est étrange...La foule peut être bête, on le sait bien...
On ne force personne à se remettre en cause par un chouette livre !
Mais on peut lui en donner envie en en écrivant un de plus...
A demain ! Je vous parlerai d'un classique de Ray Bradbury, avec des pompiers et des livres ! Peut-être aussi d'un film, je vais au cinéma voir le quatrième volet de Terminator.
On a une conscience professionnelle, ou pas !!!
Bien à vous.
Gulzar Joby