Mercredi 21 mars
Interdiction encore. Cette fois-ci avec les nombres.
Certes, l’on savait compter dans la préhistoire, c’est évident et nécessaire. Mais jusqu’à combien ? Difficile de répondre précisément.
L’on peut penser qu’il était possible de s’aider de ses mains, de ses pieds, d’autres artifices. Mais certainement pas d’atteindre de grands nombres, l’usage en étant sans objet.
Aucun regroupement humain ne devait dépasser au mieux quelques centaines de personnes. Aucune personne ne pouvait transporter cent lances ou silex sur soi. Aucun groupe ne se retrouvait à chasser cinquante gazelles à la fois.
Pour le roman, je me suis limité au strict minimum, avec l’interdiction stricte de dépasser le chiffre trois. Quatre est exclu, déjà trop complexe, trop réflexif. Les mathématiques réduites au minium donc, alors que paradoxalement, elles sont au cœur du récit.
Leur dissimulation même en fait l’un des mystères du récit. Ce roman préhistorique est aussi un ouvrage de Science, de déduction, de logique pure et dure.
En même temps qu’une grande histoire d’amour, je vous rassure.
À bientôt, Gulzar
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