16 avril
Je relis mes premières chroniques concernant ce premier roman de 36, quai du Futur.
J’y suis presque ridicule, à vrai dire ; à comptabiliser presque au mot près ce que seront mes chapitres, la taille du roman en entier.
Un écrivain comptable.
Quoiqu’il est sans doute nécessaire pour un tel ouvrage ambitieux d’avoir une idée de sa forme, quitte à être démenti. Non par des faits objectifs, mais bien par l’écriture lui-même.
J’avais oublié à quel point les enfants prenaient de la place, que la vie de chaque personnage se révèlerait aussi passionnante. Que chaque geste quotidien, chaque recoin du paysage, chaque animal méritent des phrases entières. Et pourtant, je décris si peu.
Ce que la nouvelle interdit, le roman l’autorise. Peu de chapitres en plus, mais tant de vie supplémentaire.
À bientôt, Gulzar