16 mai
Encore un mot qui ne convient pas…
Au détour d’un paragraphe, me voilà amené à écrire des sensations si déroutantes. Je continue à écrire, puis je me rends compte de ma bévue. Si je conserve rigoureusement mon ambition d’un juste vocabulaire exprimant au mieux la période du roman, il convient alors impérativement d’enlever le mot déroutantes.
Pourquoi ? Mais parce que déroutant, le verbe dérouter impliquent n’est-ce pas une route. Et une route implique une carte, un goudronnage, un lieu identifié d’où partir et où arriver. Une route implique également un véhicule, char à bœufs, voiture ou camion.
Rien ne tout cela n’existait à la Préhistoire. Certes l’Humanité marche, parcourt de longues distances, mais par la plaine, les rives d’une rivière, les sentiers, un chemin, qui lui est tracé par le passage répété d’animaux ou d’humains.
La route n’existe pas encore.
À bientôt, Gulzar