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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 18:40

banniere carnet roman prehistoire internet

 

 

26 septembre

 

Cela se complique et tant mieux. Le roman avance…

Les deux groupes se mêlent, partagent vocabulaire et occupations, sans aller toutefois à en former un seul. 

En conséquence, petit à petit, sans que cela soit trop frappant pour le lecteur, la séparation des chapitres alternativement consacré à un des deux groupes s’atténue, pour enfin disparaître.  

Contrainte supplémentaire. 

Qui vient se rajouter aux nombreuses autres.

Chasse au vocabulaire moderniste.

Interdiction de dépasser le chiffre cinq.

Associer les thématiques avec les personnages, mais sans jamais être exclusif. Un thème importe au groupe entier.

Raconter la vie du groupe

Raconter la vie de chacun

Établir une fresque de la technoscience naissante

Relation à l’animal

Sédentarité

Nomadisme

Danger

Sécurité

Confort

Peur des accidents physiques, de la mort

Rites funéraires

Rires

Chagrin

Enfance

Vieillesse

Mer

Terre

Arbres

Faune et flore

Sentiment

Sexualité

Enfantement 

Éducation

 

La liste n’est pas finie.

 

Le cerveau atteint là sa limite. 

J’ai bien du mal à dépasser quatre à six heures d’écriture dans la journée, alors que je peux passer habituellement plus de huit heures sur une nouvelle ou des corrections sans souci. 

Trop, c’est trop, la fatigue là se fait sentir, à trop gérer de strates narratives à la fois à chaque chapitres. 

 

Un tel roman n’est pas une nouvelle, qui peut être très complexe à concevoir et à écrire, être très ambitieuse mais bien plus courte et avec moins de personnages, de thématiques. 

 

Surtout, j’écris plus lentement. Je corrigerai bien sûr longuement le manuscrit, mais je ne le réécrirai pas. 

Tout doit être en place du premier jet. 

 

Gulzar 

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commentaires

G
votre réflexion est intéressante, car en fait, rien ne dit qu'alors le cerveau était vraiment capable de compter si loin, malgré ses doigts doigts. le récit se situe avant la maîtrise du feu. de<br /> plus, j'ai des contraintes de narration, de style, qui m'interdsie, à mon sens, d'aller vers une grande habilité mathématiques. l'intelligence passera ailleurs.<br /> j'ai trouvé ainsi un moyen employable de compter par dizaines, mais qui n'avait aucune chance de laisser une trace susceptible de nous avoir parvenue.<br /> compter sur ses doigts est aujourd'hui un cliché du roman préhistorique !<br /> merci de visiter le blog 36...
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B
Vous pouvez utiliser les nombres jusqu'à dix. Il me semble qu'à l'époque les hommes étaient déjà équipés de deux mains et dix doigts.
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