Dimanche 18 décembre
Après avoir écrit ce matin le Gulzarama de la semaine prochaine, cinq épisodes en deux heures, je me remets au travail au café du cinéma de ma ville, l’un des très rares endroits ouvert un dimanche où un écrivain peut venir boire un café et brancher tout une après-midi son portable…
Enfin vers 17h, je finis l’enchaînement de la narration par un document résumant en trois phrases chaque chapitre, 89 en tout désormais, auquel je me réfèrerai désormais. Impossible de faire moins sans dégrader la narration, sans rejeter des faits et attitudes indispensables des personnages.
Tout est là, il ne reste plus qu’à l’écrire.
Mes amis correcteurs vont sans doute tenter de me dévier de mon chemin, c’est leur tâche. Se confronter à d’autres visions du roman aide à être ferme sur l’essentiel, à comprendre ce qui doit éventuellement évoluer, là où je peux m’être trompé.
La journée n’est pas encore finie, je reste au café jusqu‘à 19h. Avant de lire Rosny Aîné ce soir après un bon film, il me reste à lire la documentation destinée à l’écriture d’un texte pour une anthologie à paraître en 2012 sur les légendes africaines, à revisiter façon SF. Passionnant sujet qui me sort de la préhistoire !
Demain lundi, 8h 30, commencera vraiment l’écriture, brutale, sans guère d’intelligence. Chapitre après chapitre, je sais ce que j’ai à faire.
À demain ! Gulzar
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