Suite donc de l'article consacré au virtuel...
Que serait donc un virtuel échappant à sa définition de reproduction de la réalité ? Les représentations graphiques, de très grande beauté d'ailleurs, des fractals pouvent déjà nous en donner un aperçu. Voilà bien du virtuel qui échappe à nos sens étroits, à notre vision basique dun monde physique.
D'ailleurs, qu'est-ce qu'au juste peut être virtuel ? Uniquement le monde physique ? Ou bien alors des sentiments, une morale nouvelle, des rêves, des conceptions mathématiques à base de neuf dimensions, un paysage naturel entièrement redéfini par un paysagiste aux moyens illimités ?
Le virtuel est-il par définition condamné à reproduire la réalité, même sublimée ou travestie, ou bien alors peut-il s'échapper vers autre chose, au risque bien sûr de ne plus être intelligible aux humains, du moins dans une optique rationnaliste.
L'avenir du virtuel ne serait donc rien d'autre que la poésie la plus démente qu'il soit possible d'écrire, avec des mots ou par tout autre moyen...
Gulzar