Amor, tricot et symbiose
- Risque-tout, Bang-bang, Lunatique et Microbe, je note… Menace bactérienne, Patron ?
- J’aurais bien aimé ! Je ne peux pas t’en dire plus par oreille.com, sinon tous les groupuscules de défense des opprimés, les ligues libertaires et les amis des enfants toujours à l’écoute vont nous tomber dessus ! Dis-moi où se trouvent nos bureaux à Belém, je t‘enverrai dès notre arrivée un message sécurisé.
- De mémoire, je crois que c’est un magasin de farces et attrapes… Mais impossible de me rappeler l’adresse ! Faut que je vous laisse, j’ai mon amant qui me réclame. Je vous rappelle demain matin !
Angelica éteignit brutalement on oreille.com et retourna au lit.
- Qui c’était, mi amor, quasar de goce ?
- Mon patron, toujours à me surcharger de travail… Il est déjà sur un dossier important et voilà qu’il se disperse ! Il veut toujours trop en faire !
- Le patronat est un concept totalement dépassé, flor de Tupiza !
Vexée, la sublime Angelica refusa d’être subtilement caressée.
- Mon Patron est une légende vivante, un héros brazilien ! Jamais je ne l’abandonnerai !
De son côté, le héros nouvellement père d’une petite fille rejoignit le poste de pilotage. Les phares éclairaient à peine la six voies, dont une dans chaque sens réservée aux lourds et interminables transports de marchandises. Extrêmement lents, ils économisaient leur énergie et mettaient des semaines à arriver, peu leur importait la vitesse.
Dolph les doublaient cependant avec précaution. À ses côtés, Beatrix avait repris son tricot.
- Que comptez-vous faire à propos des géants de la ZZ ?
- Conseiller un bombardement…
- Mais surtout pas, vous êtes irresponsable ! Il faut récupérer de ces plantes luminescentes, envoyer une expédition scientifique ! Ces géants sont peut-être à l’aube d’une symbiose sans précédent entre l‘humain et le végétal !
La suite demain !