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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 09:21

banniere carnet roman prehistoire internet

 

Bonjour à toutes et à tous.

 

Nouvelle rubrique au sein même du carnet de notes, consacrée à l'écriture en cours du premier roman extrait de 36, quai du Futur, le premier donc d'une série chronologique de romans constituant une possible Histoire de l'Humanité dans le futur. 

Etape très importante donc, après un peu plus de cinq années d'écriture SF constituées d'une centaine de nouvelles et l'élaboration de mon style, tant purement littéraire que dans les axiomes narratifs. 

Pour celles et ceux qui ne le savent pas, je vous laisse deviner d'après l'image de la bannière la thématique du roman...

 

Régulièrement donc, je vous raconterai l'aventure au jour le jour le processus d'écriture d'un roman de Science Fiction, sans d'ailleurs rien vous révéler de l'histoire. 

 

Rendez-vous demain donc !

 

Gulzar

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 07:52

fanzine page 1 plancton IMPR

fanzine page 2 plancton IMPR

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 07:13

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 06:24

banniere Gulzarama internet-copie-1

 

Résumé 

Morts ou vivants, il faut choisir

 

Par dizaines, les géants s’affairaient, procurant à Wictorius une sensation de force et de travail bien fait. Stèles, tombes et tombeaux les plus originaux les uns que les autres étaient déplacés. De grands trous défiguraient le cimetière tout entier, joliment orné de sculptures de femmes nues et de massifs de fleurs carnivores dont les oiseaux se méfiaient. 

- Que faites-vous ? 

- Et bien nous rafistolons le cimetière qui menace de s’effondrer dans l’océan. 

- Il y a autant de morts que cela sur un village volant ? 

- Cela dépend des années, Monsieur. Nous manquons de place, les morts pèsent sur la structure gonflable. Alors, vous comprenez, discrètement, nous en balançons quelque uns à l’eau… 

- Les vivants d’abord, c’est cela ? Décidemment, la vie est vraiment dégueulasse…

 

La suite demain…

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 10:25

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 07:53

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 07:38

Le concours de nouvelles ouvert à l'Anticipation de l'école d'ingénieurs ENSTA, en partenariat avec Science & Avenir est lancé pour la troisième édition 2012.

 

banniere concours ensta 2012


Le thème en est l'eau, offrant l'opportunité d'écrire de passionnants textes.

Tous les détails utiles et notamment la composition de l'intéressant jury sur le site :

http://concours-nouvelles.ensta-paristech.fr/

 

Un recueil des textes gagnants est publié à l'issue du concours par les presses de l'ENSTA. 

 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 06:33

cargo 3

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 06:31

Bonjour à toutes et à tous.

 

Découverte aujourd’hui, quelque peu décevante malgré certaines qualités évidentes, d’un récent film de Science Fiction suisse, Cargo, réalisé par Ivan Engler en 2009, récemment sorti en dvd. Le film a bénéficié d'un petit budget, entre 4 et 5 millions de francs suisses, ce qui n'a pas empêché une esthétique de bonne qualité. 

 

cargo jaquette

 

Le film adopte un ton très froid, un jeu d’acteurs réduit à presque rien et une esthétique elle aussi glaciale. Un long métrage issu des hautes altitudes alpestres pourrait-on dire... 

Dans un futur pas très éloigné, la terre n’est plus viable, trop polluée. Dans une immense station orbitale la population s’est réfugiée, gérée par une corporation qui envoit les plus chanceux vers une autre planète colonisée, Rhea. Pour pouvoir se payer un voyage et rejoindre sa soeur, une médecin embarque sur un cargo immense à destination de cet nouvel Eden. 

Mais voilà que l’équipage découvre un enfant en léthargie dans les cales… La cargaison n’est donc pas celle annoncée par la corporation. Dès lors, le mystère s’épaissit, d’autant qu’un mouvement terroriste est peut-être à bord, proclamant que la corporation ment, que la Terre redevient viable, qu‘il est temps de redescendre. 

 

Bon départ de scénario, qui arrive à tenir ses promesses jusqu’à la fin. Attention, je vous révèle la clé du film, sautez le paragraphe si vous le souhaitez…

En réalité, la colonie Rhea n’a pas tenu toutes ses promesses. Sa colonisation a échoué et la corporation ne sait plus quoi faire pour maintenir l’espoir de la population. Alors, le mensonge est organisé. Elle envoie autour d'un lointain soleil des colons endormis, dont le cerveau relié à une machinerie numérique permet de fabriquer de faux messages en provenance Rhea, reflétant leur vraie personnalité. Terrible subterfuge que va découvrir l’équipage du cargo. 

 

cargo 10

 

L’un des meilleures scènes du film, la seule qui apporte enfin un peu d’émotion sensible et utile, est celle où la commandante penaude du cargo tente de justifier auprès de la médecin cet énorme mensonge, cette entreprise titanesque de conservation des corps. 

L’aspect assez agréable du film, avec le jeu très retenu des acteurs, est que les notions de mal et de bien s’estompent au profit de logiques sociales, réalisés par des employés anonymes.

Logique parfois déconcertante… A quoi bon envoyer les corps des faux colons si loin ? Pourquoi ne pas les garder à proximité en orbite terrestre ? Pour une corporation, voilà bien de l’argent gâché…

Sauf à considérer que l’argent n’est pas le souci. Mais il n’est guère possible pour le spectateur d’imaginer une autre économie, puisque la médecin s’embarque sur le cargo pour l’argent nécessaire à payer le voyage jusqu’à la merveilleuse Rhea…

Il y a un illogisme gênant, sans doute uniquement destiné à satisfaire cette envie de filmer un cargo dans l’espace, point de départ du film. 

La paresse du scénariste n’est jamais porteuse d’un bon film, jamais. On n’écrit pas un film uniquement pour satisfaire une envie filmique, d’images, mais aussi pour raconter une histoire qui porte, qui restera dans l’esprit du spectateur. 

 

cargo 1

 

Pourtant, il me semble que ce thème de l’espoir à tout prix nécessaire tant pour la société tout entière que l’individu, est prodigieusement intéressant, dictant toute une logique comportementale, qui aurait pu être bien plus développé dans le film, pourtant judicieusement avare de scènes de bagarre. 

Je doute même à vrai dire de mon propre avis. Peut-être que ce scénario  en fait est prodigieusement juste. Qu’une entreprise privée se confondant avec le politique peut être amené à la pire des extrémités, y compris contre ses propres intérêts à long terme. Que l’irrationalité peur gagner des organisations complexes et conçus pour la rationalité.

De nombreux exemples historiques effectivement le prouve ; l’Allemagne nazi privilégiant les convois de déportations pour les camps d’extermination plutôt que les trains de l’armée en guerre, la royauté française catholique exterminant les protestants au détriment de l’économie.

 

cargo 7

 

Enfermée dans son mensonge, comment la corporation va-t-elle révéler sa supercherie ? Comme l’explique la commandante du cargo, une fois la terre redevenue habitable, mais dans combien de temps, la corporation compte faire revenir les corps en stase des faux colons, les réveiller et les rendre à leur proches. 

 

D’ailleurs à ce propos, le film me semble assez intéressant sur ce conflit moral entre la corporation et ses opposants politiques, minoritaires et souhaitant réveiller la société humaine survivant en orbite. Certes ils réussissent, détruisent le rêve, révèle la supercherie, remplace un espoir pour un autre.

Mais obsédé par la Terre, ils en oublie totalement les millions, le milliard peut-être, d’humains innocents en orbite lointaine, qui ne reviendront jamais. Rien dans le film ne suggère qu’ils seront un jour rapatriés. Pour le mouvement rebelle appelant au retour sur Terre, ils ne sont qu’une arme politique, la preuve ultime qui mettra à bas la corporation. 

Libérer de sa torpeur l’Humanité, la ramener sur Terre, suggère donc qu’elle en oublie son rêve d’un autre monde, qu’elle abandonne l’utopie qu’on lui a fabriqué pour la tromper, et donc jusqu‘au individus constituant cette utopie.

Cette leçon de politique fiction est assez vertigineuse… 

 

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Paradoxalement, Cargo nous présente une corporation à sens unique, dictatoriale aux employés en habits militaires, avec de vagues résistants tournant au terrorisme, de manière obsolète à mon avis… Pourquoi d’ailleurs le terrorisme et non une révolte, une grève de la faim, tout autre moyen à imaginer ? 

C’est à la fois peu crédible et peu intéressant. Peu crédible car si un film tend à refléter son époque, alors nous sommes bien plus dans un monde complexe, torturé par divers intérêts, ou divers groupes sociaux s’affrontent tout en collaborant à l’occasion… Cette corporation gérant unilatéralement toute une Humanité a un goût de théorique, pas de vécu. Nous voilà à nouveau dans 1984...

Cargo me semble là basé sur une narration qui date, même si encore une fois pour un film qui se veut sans doute de genre, il est assez réussi, ne tombant jamais dans le n‘importe quoi pathétique. 

Voilà bien mon souci de cinéphile, le film de genre, qui contraint ce cargo à ne pas aller aussi loin que son idée de base intéressante pourrait le suggérer. 

Un exemple d’image cette fois, très frappant. Cliché absolu de nombres de films spatiaux, les cales, les sombres couloirs du vaisseau cargo sont humides, de l’eau dégouline, l’équipage marche dans des flaques. Pourtant dans le passage entre la partie habitation et la partie cargo, il neige…

D’où une esthétique nouvelle, très plaisante à l’image, alpestre. Malheureusement, à nouveau dans le final, nous retrouvons les sempiternelles flaques d’eau…

Un vrai sens esthétique, l’envie de faire un film original dictait de ne conserver que la neige pour tout le film et d’abandonner résolument cette ambiance façon Alien. Dommage donc que le réalisateur n’ait pas compris ce qu’il avait en main, surtout que techniquement produire de la fausse neige en studio ne représente pas plus de difficulté que de faire pleuvoir. 

 

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Il est assez étrange de visionner tant de films actuels au firmament de la technique imagière et basés sur une narration obsolète, sans volonté de cohérence ou d‘imagination débridée, sans grande culture sociologique et politique. La croyance dans la seule image fait des ravages semble-t-il. Cargo n’y échappe pas tout à fait, étant un long métrage se référant à des films hollywoodiens. Heureusement, il bénéficie d’un traitement des personnages, d’un montage bien plus sobre et d’un scénario peu assimilable immédiatement, qui demande réflexion puisque hors du Mal et du Bien. 

Péniblement, Cargo s’extirpe de son statut de produit d’Entertainment, mais ne parvient pas à devenir à mon sens une véritable œuvre cinématographique. Alors que paradoxalement, la quadrilogie Alien l’est devenue… 

 

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Le refus de toute émotion entraîne tout de même un retrait du spectateur. Nous comprenons intellectuellement cette histoire et pouvons en découvrir des subtilités cachées, nous goûtons à l’esthétique parfaite, trop parfaite parfois, nous apprécions certaines bonnes idées. Mais le récit semble ne pas vraiment nous concerner. Dommage. Car le scénario pouvait véritablement conduire à un grand film.

Mais sans émotion, le cinéma n’est rien, rien qu’une coquille vide, un cargo à la dérive.

 

cargo 2

 

N’hésitez pas toutefois à visionner Cargo, film imparfait certainement, mais intéressant pour un jour espérer aboutir à un film de vaisseau perdu dans l’espace vraiment novateur, renouvelant le genre que nous aimons tant. 

 

Gulzar 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 06:22

banniere Gulzarama internet-copie-1

 

Résumé 

Savon X et pierres tombales

 

Epuisé, Wictorius finit par s’écrouler contre une stèle du cimetière. Ci-git Gotoré Mouloubaltiba, victime d’un accident de vélo en sa sixième journée de voyage. L’affreuse réclame pour le savon X avait disparu de son esprit, son oreille.com diffusait plus sagement des infos conseil sur l’art du bouturage de génomes floraux. 

- Ça va pas, mon petit Monsieur ? Puis-je vous aider d’une quelconque manière ? 

L’un des gaillards de plus de trois mètres qui veillait à la bonne marche du Globe d’Argent se pencha sur Wictorius, le remit sur pied. 

- Mon brave, j’ai failli acheter trois tonnes de savon X… Quel poison ces réclames forcées ! Vous ne connaissez pas votre bonheur à ne pas avoir une oreille.com.  

- Je ne sais pas Monsieur, je ne me lave jamais. Je change de peau chaque mois.

- Mais d’où sortez-vous donc ?  

- D’après les rumeurs, d’un élevage d’ouvriers qualifiés. Je n’ai pas connu mes parents, Monsieur… J’ai du pot d’être in-vitro, comme dit le dicton!

 

La suite demain…

 

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