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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 19:00

banniere carnet roman prehistoire internet

 

Juste un petit mot pour vous expliquer le peu de chroniques livres, films et bandes dessinées en ce moment sur le blog 36. L'écriture du roman me prend beaucoup de temps et est prioritaire sur celle des chroniques, cela peut se comprendre je pense.

Je vais tout de même tenter d'en mettre en ligne environ tous les dix jours. Ce qui reste possible car j'en ai beaucoup en réserve, pas finies, notamment sur le thème que je souhaitais développer en 2012, les technologies du rêve. 

Le Gulzarama, lui, continue bien sûr.

Merci de continuer à visiter le blog 36...

Gulzar

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 20:11

banniere carnet roman prehistoire internet

 

Mercredi 7 Mars    

 

Fini un chapitre hier et commencé le suivant, toujours dans la même première journée du roman, celle de la rencontre entre les deux groupes humains, qui constitue en fait l’unique trame narrative.

À quoi bon raconter autre chose en vérité ? Ce sujet de la rencontre, de l’altérité d’un groupe humain par un autre remplit des centaines de pages sans aucun souci, du moment que l’on  se concentre sur la vie quotidienne de nos ancêtres, que l‘on construit des personnages humbles, un échantillonnage à peu près complet du comportement humain admissible en cette époque de chasseurs cueilleurs, plus ou moins nomades ou sédentaires selon les ressources disponibles. 

 

Rien n’est plus intéressant que la vie quotidienne, celle d’un soldat, d’une paysanne, d‘un commercial ou d‘une employée de la Techno-Science, que l’on nomme scientifique. 

 

Fabriquer de la narration à l’aide de héros, d’épopées glorieuses, c’est ce perdre. Perdre le sens du roman tel que je conçois, c’est-à-dire pulvériser le récit préhistorique écrit jusqu’ici, guerrier, en lutte constante contre la Nature hostile, envahi de religiosité naissante, de chefs et de bêtes féroces.   

 

Qui peut croire aujourd’hui un seul instant que la vie préhistorique n’était pas matérialiste, basée sur la rationalité ? À la rigueur les imbéciles. 

 

À bientôt, Gulzar

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 17:50

banniere livres à lire internet

 

Aujourd'hui, une réédition d'un livre russe rare d'imagination signalé par le blog russkayafantastika, Le voyage imaginaire de Lev Kassil, proche d'un conte pour enfants, mais très politique et social. Un classique russe qui a l'air indispensable à lire !

Lev Kassil est devenu d'ailleurs en français Leo Cassil...

 

voyage imaginaire

 

http://russkayafantastika.hautetfort.com/archive/2012/03/06/le-voyage-imaginaire-de-leo-cassil-reedite.html

http://russkayafantastika.hautetfort.com/archive/2011/11/20/leo-cassil-le-voyage-imaginaire.html

La fiche du livre sur le site de l'éditeur

http://www.editions-attila.net/voyage_imaginaire/livre.html

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 17:39

banniere carnet roman prehistoire internet

 

Mardi 6 mars

 

Le roman se poursuit. Désormais, j’ai mon compte de personnages, j’ai ce qu’il me faut pour personnifier utilement les deux groupes humains amenés à se rencontrer, environ six à sept individus de tous âges. 

Sans rencontre, pas d’histoire. 

 

Néanmoins, comme chaque chapitre est consacré à un groupe, du moins en ce début de roman, une question se pose, sans réponse évidente et calculée. Faut-il que chaque personnage se retrouve à chaque chapitre, en une espèce de catalogue d’action de chacun ? Sans doute que oui au départ, ce pour une réponse bien simple. Contrairement à un récit de l’Humanité moderne, il n’existe pas de personnes seules au temps de la préhistoire. Un personnage ne peut survenir au quinzième chapitre, il sera déjà là, présent dans le groupe dès le départ.

Un humain seul est un humain perdu, n’ayant quasiment aucune chance de survie. 

 

Ensuite, au fil du récit, j’occulte parfois certains personnages, je les fais disparaître un moment. Le lecteur connaît désormais leur existence. Ces absences momentanées ne sont plus alors nuisibles. Bien au contraire, ils donnent corps aux personnages, qui existent tant par leur action que par leur absence d‘action.

C’est au lecteur de combler le vide. Trop exposer finit par gâter l’imaginaire de celui qui lit. 

 

De plus, à partir d’un certain moment, les deux groupes se mêlent véritablement. J’aurai alors à gérer, si l’on peut dire, une douzaine de personnages, bien trop pour systématiquement les utiliser à chaque chapitre. 

 

Qui rentre et qui sort de scène, ce sera la grande question des prochains chapitres qui s’avancent à grands pas. 

 

À bientôt. Gulzar

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 07:12

Nebo Zovyot, 1960

 

film russe nebo Zovyot 1960

film russe nebo Zovyot 1960 3

film russe nebo Zovyot 1960 2

 

 Planeta Bur, 1959.

Film quasiment entièrement repris dans un film états-unien produit par le fameux Roger Corman, "Voyage sur la planète préhistorique" de 1965...

 

Film Planeta Bur russe 1959

film russe Planeta Bur the storm Planet

 

Road to th stars, 1957

 

film russe Road to the stars 1957

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 06:37

Bonjour à toutes et à tous.

 

Chronique aujourd’hui d’une anthologie parue chez Rivière Blanche dans la collection Fusée, Dimension URSS, établie par Patrice Lajoye, spécialiste de la SF Russe, animateur d’un blog dédié à cette littérature et rédacteur en chef de la revue Géante Rouge, entre autres activités. 

On y retrouve des textes datant des années 1900 à 1970, d‘auteurs évidemment peu connus en occident. 

 

Dimension-URSS

 

Quelques mots avant de détailler les textes qui m’ont le plus intéressé. Il me paraît difficile d’avoir un avis vraiment pertinent et surtout définitif sur une anthologie. En effet, le choix des textes dépend bien sûr du goût de l’anthologiste, mais aussi de contraintes de droits littéraires, de traduction disponibles ou possibles, etc…

En aucun cas, il ne faudrait donc croire que Dimension URSS représente réellement la SF soviétique dans son entier… Mais l’anthologie nous permet tout de même l’accès à des écrits rares, c’est bien son intérêt. 

 

Deux textes m’ont beaucoup plu, tant par l‘écriture que par le fond toujours très actuel. 

Le premier, qui ouvre le livre, est une courte pièce de théâtre en cinq actes, La Terre, Scènes des temps futurs de Valeri Brioussov, datant d’avant la Révolution de 1917, mais que Patrice Lajoye a eu à mon sens raison d’incorporer au livre. La pièce, que l’on pourrait qualifier aujourd’hui de hard science, décrit le dilemme extrême auquel est confronté l’Humanité en péril. 

La Terre devenue invivable, les derniers humains sont réfugiés dans de profonds sous-sols, la planète étant recouverte d’un toit recouvrant le globe entier. Faut-il l’ouvrir ou demeurer dans les profondeurs où l’eau vient à manquer ? Reste-t-il en surface une atmosphère, où bien alors le toit donne-t-il sur l’Espace ? Fascinante histoire dont je ne livrerai bien sûr pas la conclusion…

 

Le second texte est une nouvelle mêlant questionnement philosophique et Physique Fondamentale, Vingt milliards d’années après la fin du monde, écrit par Pavel Amnouel, physicien. L'envolée lyrique de cette fin de l'univers physique est des plus formidables. 

 

Quant aux autres textes, je dois dire que je les ai trouvé certes bien écrits, sans doute représentatifs du genre en ces années là dans ce pays là, mais parfois naïfs dans leur thème et leur morale, même si quelques nouvelles sont très astucieuses. Cependant, une grande partie de la production occidentale n’était sans doute guère mieux lotie…

En réalité, nous apprécions peut-être dans la littérature d’autres pays ce qui ressemble à ce que nous aimons déjà, au-delà de l’ancienneté des textes. De plus, les textes intemporels, basés sur des idées jamais obsolètes et avec un style sans fioritures, sont forcément plus rares que les textes écrits dans le souci d'une mode, qui par définition se flétrissent vite. 

 

Toutefois, l’impression général offert par la lecture de Dimension URSS est de mon point de vue très instructif, du moins sur cette production des auteurs russes sous régime soviétique. 

Bien peu des quatorze nouvelles, publiées à l’époque en URSS, expriment une foi dans la Technologie et les Sciences, tel que le régime soviétique pouvait l’exprimer par ses réalisations et sa propagande. Le Socialisme, c’était selon la formule bien connue les soviets et l’électricité…

Les auteurs décrivent bien plus les sentiments de leurs personnages, s’emparent de problèmes philosophiques ou typiquement SF, sans pour autant être critique envers la Technologie et les Sciences, qui sont en fait plus un vague décor ou un moyen qu’un sujet important. 

Sans critiquer ouvertement leur société, ce qui leur était impossible de toute manière sous peine de ne pas être publié, voir pire, les auteurs soviétiques présentés dans Dimension URSS semblent donc avoir simplement occulté l’enthousiasme officiel pour  la Technologie et les Sciences, que l’on retrouvait notamment pour le nucléaire, quasiment porté au rang de religion. 

Une telle attitude littéraire était sans doute un bon moyen de contourner la censure et d’amener aux lecteurs sinon un doute du moins d’autres points de vue sur le futur de l’Humanité. 

Ce qui donne une sensation assez étrange à la lecture des nouvelles. L'on n'est absolument pas en URSS. Le lecteur ne retrouve rien, du moins directement, du pays où sont censés vivre les auteurs...

Les textes relèvent donc de l'imaginaire, où ne vient pas s'immiscer la vie quotidienne, puisqu'il était impossible de la décrire pour ce qu'elle était réellement dans le système de censure d'Etat de l'URSS. 


Tout auteur se doit de contourner l’obstacle qui se dresse devant lui ou elle. Tenter de le fracasser est parfois impossible. Devenir un opposant revendiqué n’est pas l’unique solution, certainement la plus dangereuse assurément.   

En ce sens, Dimension URSS incline à réfléchir sur notre propre société. Où est donc l’obstacle pour s‘exprimer le plus librement possible et comment le franchir ? Où se situe le non-dit, la peur d'écrire sur tel ou tel sujet qui déplaîrait ? Et déplaîrait à qui ? 

 

Prochainement, la chronique de Dimension Russie, consacrée cette fois à la SF Russe contemporaine, anthologie établie par Patrice et Viktoriya Lajoye. Y lira-t-on une continuité, une brusque césure littéraire ? Réponse très bientôt… 

 

Gulzar

 

Le blog de Patrice Lajoye, consacré à la SF Russe

http://russkayafantastika.hautetfort.com/

Et l'intéressante interview sur ActuSF à propos de Dimension URSS

http://www.actusf.com/spip/article-8287.html

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 06:31

steak 3

steak 8

steak 2

steak 12

steak quentin-dupieux

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 06:27

Bonjour à toutes et à tous.

 

Aujourd'hui une rareté cinématographique de 2007, proche dans l'esprit de la SF, Steak, un film de Quentin Dupieux, qui a réalisé depuis Rubber, encore plus étrange, l'histoire d'un pneumatique assassin...

 

steak,1

 

Se déroulant au Québec, Steak narre principalement la destinée funeste de deux amis d'enfance, Georges, souffre douleur de l'Université, et Blaise, jeune homme un peu simplet. 

Ayant trouvé une mitraillette, Georges tue ses camarades bourreaux, mais Blaise est arrêté à sa place. Sept ans après, Georges vient l'attendre à la sortie de l'asile. Mais le monde a bien changé... L'humour n'est plus le même, la jenesse ne boit plus que du lait, fumer une cigarette est une abomination, se faire refaire le visage est une obligation social pour la jeunesse sous peine d'être exclu(e).

Surtout Georges rêve d'incorporer dans la bande de jeunes, les Chivers. Il rejette Blaise, qui vexé va vouloir à son tour rentrer dans la bande...

 

steak 9

 

Steak, ou comment faire un très bon cinéma sous un aspect potache évident, servit par le duo comique Eric et Ramzy, parfois décrié pour leur jeu proche du néant, du moins en apparence.

Néant, mot finalement pas si innaproprié pour évoquer ce film ; non pas le néant cinématographique mais le néant d'une jeunesse sans idéal, stupide, égoïste, soulmise à toutes les modes, à toutes les influences, sans parents, sans autre avenir qu'un travail confortable et un quatre quatre tout neuf, pour peu que la crise ne passe par là...

 

steak 5

 

Le film est un régal de comédie. Chaque scène, chaque plan est pensé, bien filmé, avec une lumière magnifique, celle d'une petite ville et de la campagne québecoise. L'enchaînement de la narration est d'une rare logique.

Enorme qualité du film, celui de laisser ses acteurs s'exprimer "à l'ancienne" pourrrait-on dire, c'est à dire en laissant la caméra tourner, sans coupure. 

 

steak 7

 

Chaque caratéristique de la vie de la jeunesse nord-américaine est reprise, dévoyée, réinventée. Notamment le jeu de basse-ball où il s'agit cette fois de trouver la somme d'une addition proposé par le meneur de jeu. Le joueur qui a trouvé la bonne réponse reçoit un coup de batte dans l'estomac...

Etrange mélange de sport et de calcul mental qui dit tout la violence du refus de toute vie intellectuelle. Les mathématiques sont ravalées au rang de jeu stupide...

 

steak 4

 

De par ses thématiques, son ton délirant et en même temps pathétique, sa maîtrise remarquable du montage, Quentin Dupieux, également réalisateur de clips et musicien, montre là avec Steak sa volonté réjouissante de sortir du cinéma "bourgeois", où tout est prévisible, tout est de bon goût, où rien n'est choquant.

Car dans Steak, point de morale, il n'y a que le comportement grégaire qui semble n'exister. Film pessimsiste et drôle à la fois, atypique, rare. Un film que l'on a tout de suite envie de partager avec des amis cinéphiles ou pas, ce que j'ai moi-même très vite. Un film qui fait aimer le cinéma pour ce qu'il peut être, une recréation du monde. 

 

steak 6

 

Je vais tenter de voir son autre film Rubber et de vous en faire une chronique. Nous sommes avec Quentin Dupieux dans de la SF qui ne dit pas son nom...

Gulzar

 

steak RUBBER

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 17:24

banniere carnet roman prehistoire internet

 

Jeudi 23 février

 

Des nouvelles du roman donc, après un long silence, du à un lumbago qui m'a tenu éloigné des claviers, du moins pour ce gros oeuvre. 

Je reprends doucement, sans trop forcer, en relisant déjà tout ce que j'ai écrit. Deux constats cinglant, le nombre des chapitres et le volume de texte ont donc augmenté fortement par rapport ce que j'avais prévu. Plus de travail et plus de temps nécessaires donc.

 

Comme je ne pouvais écrire correctement, j'ai beaucoup lu pour compenser ; pas du tout d'ailleurs directement sur la préhistoire, mais bien plus sur les thématiques essentielles du roman. Deux livres que je suis en train de finir vont apporter leur pierre à l'âge de pierre...

 

histoire-populaire-sciences g

oeuvre au noir yourcenar

 

Deux ouvrages remarquables portant sur la Science.

L'une encyclopédique rétablissant la part réelle des activités populaires et artisanales dans la constitution de la Science, encore aujourd'hui, nullement composée que de grands Hommes...

L'autre narrant par la fiction l'établissement de la libre pensée à la frontière entre le Moyen-âge et la Renaissance en Europe, par la grâce de l'écriture de Marguerite Yourcenar. Deux livres que je chroniquerai sur le blog 36 d'ailleurs.

 

De quoi confirmer des idées littéraires, des scènes entières du roman consacré au tout début de la maimise du milieu naturel par les humains ; de les affiner encore, voir de trouver de nouvelles idées sur ce thème de la Science présent dès le départ du roman.

 

A demain ! Gulzar 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 13:04

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