Gulzarama - épisode 213 - mercredi 8 août

Résumé

Gog et Magog, farindoliens

L’amour parvint à ses fins. 

Prenant en pitié ces deux timides géants venus de la lointaine France pataugeant dans l’ancienne économie, Gilda la belle géante tenant le Yutacán Paradise offrit de les héberger pour la nuit. Mais ils devraient attendre qu’elle finisse son service, remplacée par son collègue Jerry.

Fou de joie, Gog et Magog coururent annoncer la bonne nouvelle à Wictorius, qui signait un autographe à l’agent de la Police Côtière. 

- C’est formidable, elle veut bien que nous habitions ensemble ! 

- Vous tombez bien vous deux ! Signez ces papiers, là et là. Rajoutez donc une belle formule, du genre ambassadeur de la République Paysanne Française... 

Le Capitaine Gog en resta outré.

- Mais nous refusons ! Nous exécrons le régime farindolien qui a jeter dans la misère l’élite technocratique ! 

- Ecoutez, vous voulez ramener des armes pour le Comte de Haute-Cloque ? Je vous ai promu représentant spéciaux. Vous avez la journée pour garer Le Navigable parmi les vieilleries flottantes de Niterói, c’est facile c’est juste en face, suffit de traverser la baie. Et achetez donc des habits qui fasse moins marins et plus diplomates ! 

Magog s’écroula sur le sable, dépité. 

- Mais la diplomatie, nous n’y connaissons rien ! 

- Rien de plus simple, dites à votre interlocuteur ce qu’il veut entendre… Le Brazil adore aider les petits pays nécessiteux ! Voici l’adresse du Kadhafi Bar où je prends mon petit-déjeuner. Venez demain matin vers neuf heures avec votre plantureuse géante, je vous emmènerai chez un bon ami armurier, il vous fera une réduction ! 

Gog et Magog finirent par signer  leur acte d’émigration, aussitôt joyeusement tamponné par l’agent de la Police Côtière. 

- Messieurs, je suis fier d’accueillir à Rio deux amis de notre grand espion ! Les toilettes pour géants sont derrière l’hôtel Alegria. 

La suite demain !