Bienvenue à toutes et à tous. Je suis Gulzar Joby, auteur de Science-fiction. Retrouvez mes parutions, mon carnet de notes et les autres rubriques de mon blog.
Mercredi 7 Mars
Fini un chapitre hier et commencé le suivant, toujours dans la même première journée du roman, celle de la rencontre entre les deux groupes humains, qui constitue en fait l’unique trame narrative.
À quoi bon raconter autre chose en vérité ? Ce sujet de la rencontre, de l’altérité d’un groupe humain par un autre remplit des centaines de pages sans aucun souci, du moment que l’on se concentre sur la vie quotidienne de nos ancêtres, que l‘on construit des personnages humbles, un échantillonnage à peu près complet du comportement humain admissible en cette époque de chasseurs cueilleurs, plus ou moins nomades ou sédentaires selon les ressources disponibles.
Rien n’est plus intéressant que la vie quotidienne, celle d’un soldat, d’une paysanne, d‘un commercial ou d‘une employée de la Techno-Science, que l’on nomme scientifique.
Fabriquer de la narration à l’aide de héros, d’épopées glorieuses, c’est ce perdre. Perdre le sens du roman tel que je conçois, c’est-à-dire pulvériser le récit préhistorique écrit jusqu’ici, guerrier, en lutte constante contre la Nature hostile, envahi de religiosité naissante, de chefs et de bêtes féroces.
Qui peut croire aujourd’hui un seul instant que la vie préhistorique n’était pas matérialiste, basée sur la rationalité ? À la rigueur les imbéciles.
À bientôt, Gulzar