Retour à la chapelle
Évidemment, il avait fallut fuir en sous-vêtements… Afin d’abuser les géants, Sylvester avait insisté pour qu’ils disposent leurs vêtements sur les mannequins. À quarante pas, l’on aurait juré trois humains en prière.
- Marchez exactement dans mes pas, en silence… Avec de la chance, ils ne découvriront la supercherie que demain matin ! Ces idiots nous croient vraiment catholiques pratiquants !
- Sylvester, votre ruse est digne des meilleurs agents secrets, vous me surprenez… Attention, Senhora Beatrix, un serpent !
Wictorius repoussa vigoureusement à grands coups de pieds l’interminable animal en train de digérer paisiblement sa dernière proie.
- Le Béryllium doit fuir loin de la machine ZZ, ces animaux sont monstrueux !
Dans la nuit noire, Sylvester fit une pause, sortit de son barda son Guide des Animaux de Combat et le consulta à l’aide de sa lampe torche.
- Mais pas du tout, chef ! Ce boa constrictor est de taille réglementaire. Dépêchons-nous !
Placée entre les deux hommes, Beatrix repensait à la découverte de Wictorius.
- Ces plantes luminescentes, bougeaient-elles ?
- Je ne crois pas, non… Mais je ne suis pas resté longtemps au niveau zéro ! Je doute que ces géants appartiennent à la Greffe Noire. Ce sont deux dossiers distincts, je m’y connais en menaces mondiales !
Sale, fatigué, éraflé de partout par une végétation hostile, le trio finit par rejoindre la chapelle roulante restée allumée. Dolph leur ouvrit la porte, affolé.
- Mais dans quel état êtes-vous, où sont vos vêtements ?
- Votre collègue est un fin tacticien ! Je regrette moins vos salaires exorbitants, d’un coup… Démarrez, il faut rejoindre la grande route !
La petite Ikki dormait profondément dans le confessionnal mais son robot Sarutobi jaillit devant Wictorius enfilant un peignoir.
› Vous avez failli périr, laissant ma cliente orpheline ! Mauvais père !
La suite demain !