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Bienvenue à toutes et à tous. Je suis Gulzar Joby, auteur de Science-fiction. Retrouvez mes parutions, mon carnet de notes et les autres rubriques de mon blog.

Wictorius du futur, épisode 52, mardi 25 décembre

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Fortazela, station balnéaire

 

Wictorius, Beatrix et les deux guerreiros ballotés dans la carriole arrivèrent dans Fortazela en pleine effervescence. La station balnéaire aux plages réputées préparaient le Carnaval Océanique et les rues étaient encombrées de chars Baleine Bleue et Crabe Géant qui peinaient à prendre les virages. 

Tendu, Wictorius se garda d’écraser les enfants déguisés en méduse ou en poulpe qui couraient partout et parvint à se garer non loin d’un loueur, Chez Aponi, tout pour l’Amazonie. On paie d’avance

- Dolph, veillez sur  la chapelle et Beatrix je vais me renseigner avec Sylvester.

- Oui, Chef ! Ces gamins pourraient être des agents subversifs !

La mitraillette en bandoulière, Sylvester poussa la porte et vérifia soigneusement le périmètre, devant un employé quelque peu effrayé.

- Zone sécurisée, Chef ! Le type à tête de requin doit être un employé…

- Messieurs, c’est Carnaval, ne tirez pas ! 

- N’ayez crainte, nous voudrions juste un véhicule aérien. 

Renseignements pris, les deux derniers radeaux volants encore disponibles coûtaient horriblement chers. De plus, à la réflexion, Wictorius trouvait ces engins gonflables dépourvu de tout blindage trop exposés. Cette Greffe Noire pourrait bien avoir commandé du matériel non horticole sur certains rezos parallèles qui livraient à domicile. Recevoir une bordée de missiles anti-aérien portatifs Scoud ne l‘enthousiasmait guère. 

- Sylvester, je crois que nous poursuivrons en chapelle amphibie. À quoi bon que ma secrétaire Angelica se soit surmenée à trouver ce redoutable engin si nous l‘abandonnons après seulement trois jours ? 

- Chef, C’est vous qui décidez. Avec Dolph, on vous suivra partout, même en trottinette. Nous avons le respect du contrat signé, nous travaillons dans l‘Honneur ! 

- Alors, allons donc faire honneur au petit restaurant d’en face, j’ai faim…

- Chef, je goûte votre plat d’abord ! 

- Si vous y tenez… Je vous préviens, je mange affreusement poivré. 

 

La suite demain !

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