Premier roman

7 juin

Ray Bradbury est parti, à l‘âge de 91 ans. 

À défaut de souvenirs précis, voilà de grandes sensations de lecture de l’adolescence qui remontent. Sans oublier le magnifique film de François Truffaut revu une troisième fois il y a deux ou trois mois pour une chronique à écrire…

J’ai également trouvé trace il y a quelques jours à peine d’une série télévisuelle de quelques épisodes des années 70 basée sur ses Chroniques Martiennes ; série sans bagarres ni guerre, fidèle à son esprit semble-t-il donc. Je vais tenter de me la procurer. 

Je n’y avais pas songé à vrai dire, mais mon roman est-il fidèle à son esprit poétique et non soumis à une hard science parfois sans recul véritable sur la véritable nature sociale de la Technoscience ? 

Pour partie oui, dans mon souci de ne pas tenir compte d’une exigence scientifique dont le récit préhistorique ne saurait prétendument déroger.

Pour partie non, le roman à de rares exceptions près, ne relève pas de la poésie pure, mais plus d’une fascination pour la vie quotidienne… 

Même si ma narration comme la sienne, comme toute narration de qualité en fait, est basée sur des logiques internes très fortes, pas forcément décelable à la première ligne, la rationalité l’emporte clairement dans mon roman.  

Avec le recul, je regrette de ne pas avoir confronté préalablement mon roman à l’œuvre de Ray Bradbury comme j‘ai pu le faire pour d‘autres auteurs. Grave oubli, que je m’en vais rectifier. Il est encore temps. 

Gulzar