Bonjour à toutes et tous.
Aujourd'hui, je vous propose une rareté, découverte par hasard. Rareté automobile saisissante par sa forme extraordinaire, la Fascination...
Elle a été conçue et construite par Paul M. Lewis, qui a débuté dans l'automobile dès les années trente, notamment en construisant un tricycle, structure que l'on retrouve pour la Fascination.
Il s'agit là sans doute de la voiture de ses rêves, s'inspirant des premières tentatives de véhicules aérodynamiques du début du 20ème siècle aussi bien que des canots à moteur type Riviera et bien sûr de l'aviation.
Le premier prototype à été construit à Denver dans le Colorado début années 60, avec un quatre cylindres Renault. Seuls cinq modèles ont été fabriqués et sont toujours conservés de nos jours par des collectionneurs.
La Fascination rejoint donc la logue cohorte de voitures orphelines de clients, qui n'auront existé à l'état de prototype que par la passion de leur créateur, sans accèder à la vente. Mais la qualité de la réalisation, l'idée même de départ est si séduisante et originale qu'elle paraît intemporelle...
D'ailleurs, on la retrouve dans cette nouvelle forme de tricycles de course d'endurance, courant les 24 heures du Mans.
Il s'agit avec cette forme de véhicules essentiellement de réduire la consommation d'essence avec un train avant réduit, une largeur aussi faible que possible pour une meilleur aérodynamique, sans pour autant perdre en stabilité ou en agilité.
Plus particulièrement pour la Fascination, une séparation nette entre l'habitacle et le moteur est faite, reléguant la propulsion presque à l'extérieur de la voiture, en tout cas, tout à l'arrière, ce qui lui donne cette forme si caractéristique.
Quelques vidéos en anglais pour apprécier cette Fascination qui porte bien son nom.
http://www.youtube.com/watch?v=_dWUeoTeZ7g
http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=AzdNQRbBs1M&feature=endscreen
Une plus longue détaillant l'historique de la voiture.
http://www.youtube.com/watch?v=yH8DYc72eF8
Et maintenant, quelques images supplémentaires, en commençant par le premier prototype, semblant avoir emprunté son train avant à un avion...
Vitesse. voilà bien le maître mot de ce nouveau type de bateau surfant sur les vagues.
Le principe est déjà ancien, on connaît les bateaux de transports de passagers russes ou sur la Manche. Mais pour de petit véhicule marin, le titre de bateau semble là dépassé, le principe n'est pour l'instant appliqué qu'au bateaux à voiles expérimentaux, préparant de nouveaux records pour marins sportifs aguerris.
En effet, ce type de bateau demandrait sans doute une refonte des ports, notamment en terme de profondeur, de largeur des quais, etc...
La technique n'est plus très loin sans doute de l'industrialisation en série, mais les installation sportuaires elles ne sont pas prêtes...
Voilà un exemple de rationnalisation d'un réseau ferré qui n'est finalement utilisé que quelques minutes par jour...
Version post-moderne du pousse pousse, ce taxi est bien entendu illégal dans son activité, mais l'on pourrait surtout songer à utiliser des navettes ferroviaires bien plus légère et lente à la fois.
Le train, comme d'autres productions technologiques, est pris d'un délire moderniste, vitesse, service, confort, etc...
Alors qu'au niveau local, notamment pour soulager les villes au trafic urbain saturé, ou à la campagne de villages à villages, des trains ou engins sur rails bien plus légers et bien moins chers à fabriquer et à utiliser seraient sans doute les bienvenus.
Car avec une vitesse réduite, plus besoin d'utiliser les véritables chars d'assaut que sont les trains rapides d'hier et d'aujourd'hui.
Ce jeune entrepreneur indépendant fait donc entrer les Philippines dans l'avenir du rail... Dans la légèreté et la lenteur retrouvée.
Gulzar
Bonjour à toutes et à tous.
Recyclage aujourd'hui donc, avec ces énormes morceaux de canalisation bétonnée, transformés en chambre d'hôtel...
Mais en réalité, est-ce bien seulement ce recyclage qui est vraiment le plus spectaculaire, dans la même idée de containers métalliques pour cargo transformés en chambre d'étuidiants en Angleterre, voir en demeures pour personens aux faibles revenus ?
La forme même de ce petit habitat laisse à penser qu'il peut être nomade. Rien de plus facile que de le faire rouler pour en changer l'emplacement...
Voilà de quoi imaginer d'autres formes d'habitats, où le village, le bourg, voir la ville auraient complétement changé de forme.
Gulzar
Etrange, très étrange mais réjouissant véhicule destiné dans le temps aux visites touristiques de Paris, qui alors ne le laissait pas encore complétement enfermée dans son statut de ville musée...
Où même le mauvais goût était encore possible avec ce Citroen U55 Cityrama, carrossé par Cirrus... Engin surnommé la voiture de Flash Gordon.
Paris où le futurisme avait encore droit de citer.
C'était la chronique nostalgique et ronchonne...
Bonjour à toutes et à tous.
Longue chronique détaillée et augmentée aujourd'hui sur un objet récent qui a commencé à envahir la planète entière durant les années 60, dans un cadre professionnel, puis la sphère privée dans les années 70, puis 80. Il s'agit de l'ordinateur individuel, qui non content dans un premier temps de remplacer la machine à écrire, va apporter bien d'autres services, et bien sûr propager l'usage d'internet.
Je ne vous referais pas l'Histoire du micro ordinateur, il y a des livres et des sites spécialisés pour cela. Toutefois il est bon de rappeler sommairement la différence entre PC et Mac, qui n'est pas d'une simple distinction de marques. Cela aura de l'importance pour l'examen des formes futures de l'ordinateur individuel.
Le PC est donc un objet certes industrialisé, mais modulable par le particulier ou le magasin informatique de votre quartier. Autant le particulier serait incapable de fabriquer chaque constituant de très haute technologie pour certains, autant, chaque PC peut être différent, adapté à différents usages, au design parfois exubérant.
C'est un cas unique dans la production industrielle. Même l'automobile n'offre pas autant de possibilité de modulation des fonctions.
Le PC, c'est l'amour du bricolage, la possibilité d'individualiser la production de masse.
MacIntosh propose de tous autres objets, d'une rare beauté plastique et d'une convivialité inédite, du moins dans les années 80. Insensible aux virus PC, c'est l'ordinateur professionnel par excellence, très peu modifiable.
Le Mac, c'est un objet d'art, utilitaire puisqu'il le faut bien.
Aujourd'hui, l'évolution sensible de l'ordinateur individuel, hormis ses capacités de mémoire et de rapidité qui augmentent sans cesse - sans oublier le stockage de données en nuage, c'est à dire localisées en dehors de l'ordinateur lui-même - c'est son usage désormais possible quasiment n'importe où dans le monde.
Il accompagne l'individu au lieu d'attendre son retour à la maison, posé sur une table, changeant les usages domestiques et professionnels. L'ordinateur portable a offert une mobilité dès les années 80, mais à un prix encore trop excessif pour être très répandu.
En ce début de 21ème siècle, il est accessible à tous les formats d'écrans, en version pour enfants et à bas prix pour les pays émergents économiquement.
Mieux, il se confond pour sa fonction internet avec le téléphone portable. L'ordinateur individuel acquière donc quasiment un statut d'animal domestique, au sens où il accompagne, rend service, tient compagnie, consomme quelque nourriture électrique...
Le parallèle est osé, mais qui sait comment peut évoluer l'interface ordinateur-individu ? N'aura-on pas bientôt affaire à une Intelligence Artificielle singeant une créature vivante, une entité amie qui prend soin de nous, trie nos courriels, visite les sites pour nous, gère nos rendez-vous, nous réconforte par un programme psy des plus performants ? Voir plus encore ?
Le design du futur concernera donc tout autant l'aspect matériel et pratique de l'ordinateur individuel que son contenu, la communication que nous entretiendrons avec cet objet.
Néanmoins, je vous propose de nous intéresser à présent au design physique des futurs ordinateurs individuels, à travers diverses propositions et tendances possibles, des prototypes et quelques rares productions en vente.
Commençons par de l'anecdotique, un projet Mac d'écran courbe. En fait, il s'agit là d'un double écran, pratique pour bien des usages, notamment le montage de films. Rendu courbe, sa vision devient confortable pour l'utilisateur.
Mais il ne s'agit là que d'une évolution technique, parallèle à celle de l'écran souple. C'est beau, mais pas révolutionnaire.
Beaucoup plus intriguant, mixe entre ameublement et ordinateur, ce fauteuil, L'Emperor 200, exprime le syndrome d'accoutumance maladive à l'informatique. Objet entre oeuvre d'art et décor de film SF, il serait destiné à celles et ceux qui passent tout leur temps devant l'ordinateur, surfant sur internet, jouant en ligne.
Il me semble toutefois que ce fauteuil est assez angoissant. Sa noirceur accentue l'impression de repli sur soi qu'il dégage. Sa forme même évoque une coquille se repliant sur son usager.
Au lieu d'être une ouverture sur le monde, l'ordinateur devient là un repli sur soi, sans compter ce confort fadasse, où le corps s'oublie, grossit par manque d'effort physique. L'avenir qu'il annonce n'a rien de très enthousiasmant...
D'où sa pertinence d'ailleurs. Il nous prédit une Humanité perdant le contact avec le monde physique, écroulée non plus dans le canapé devant le poste de télévision, mais dans un fauteuil devant trois écrans, pas moins ; une Humanité obèse dévorant l'univers devenu images et sons.
Quelques images supplémentaires de la bête en blanc, puis en noir dans une version prototype...
A l'opposé, un ordinateur pliable, dont l'écran souple roulé prend la forme d'un bagage à porter tel un sac à main, à mettre dans une valise. Déroulé, l'on retrouve un ordinateur portable classique, avec sans doute un clavier virtuel incorporé à l'écran. Nous ne sommes pas là dans le "small is beautiful", mais dans un volume différent, une manière de transporter autrement son portable.
L'intérêt paraît tout de même limité. L'écran souple ne prend tout son sens que s'il est véritablement d'une très faible épaisseur. Il conviendrait sans doute d'ailleurs plus pour remplacer le livre et journal papier que le portable, car les soucis de stockage de donnés, de connectique se posent.
Poursuivons par cet étrange objet, lisse, qui n'est pas sans évoquer coquillage et instrument de musique exotique. Il appartient à une tendance forte du virtuel.
Il s'agit bien là un ordinateur complet, écran et clavier compris, dans sa configuration statique, au repos pourrait-on dire. Pour l'utiliser, il convient de le mettre dans la position suivante.
Le clavier est donc incorporé dans la base circulaire, tandis que l'écran n'est plus qu'une projection d'image. Plus banalement, il comprend un lecteur graveur de dvd, ainsi que la connectique habituelle.
Néanmoins, il appartient à une grande tendance que j'ai souvent retrouvé dans ma recherche, la disparition physique de l'écran, et même du clavier. Autre exemple d'une grande élégance, avec cet ordinateur au design doucereux, développé par Dell, important assembleur de PC.
Ces claviers virtuels fonctionneraient avec une technologie de projection, finalement assez classique, mais surtout avec un système de reconnaissance des mouvements des doigts qui paraît plus complexe à mettre au point. Tous ces projets ne sont pour l'instant que des images de synthèse...
Un mur blanc suffit à projeter l'image écran. Mais un autre prototype propose d'utiliser une feuille de papier, sans doute de format A4, au lieu et place d'un mur. Le design lui est plus enfantin, animalier même.
Toujours le même esprit de légèreté, avec ce portable qui lui aussi fait office d'ordinateur, suppléant à un clavier sur écran trop minuscule à l'usage par la projection d'un clavier virtuel de grand format. Certains prototypes de portables utiliseraient également la main paume ouverte comme clavier, les numéros étant projetés sur chaque doigt.
Plus important en taille, deux autres projets. Le premier sous forme agréable de rouleau est un projet d'un designer russe Marat Kudryavstev.
Le second plus encombrant concerne cette fois un écran en trois dimensions est un projet nommé kinect. l'écran est cette fois-ci placé au-devant du clavier, un peu comme la loupe d'un horloger... L'ensemble paraît peu facile à utiliser, mais consituitue sans doute une étape de développement vers un ordinateur quasi virtuel ou écran et clavier ne seront que des images interactives "flottantes".
Une vidéo en anglais...
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=oGa1Q7NvsI0#!
Autre logique, solidariser l'odinateur "image" à l'utilisateur lui-même, à travers non pas un casque comme pour des usages militaires de "soldat augmenté" numériquement, mais avec une casquette plus légère...
Voir l'article et la vidéo.
http://geminnov.wordpress.com/2010/09/08/sixth-sense-lordinateur-du-futur/
http://www.youtube.com/watch?v=mUdDhWfpqxg
Je vous ai également trouvé l'ordinateur portable ultime, qui emprunte la forme d'un stylo. Nous nageons là en plein gadget pour James Bond, l'espionnite au service de la technologie du futur...
Il tient dans la poche, comporte l'intégralité des fonctions d'un ordinateur, avec une connectique sans fil, trépied compris. Les évolutions à peine croyables des capacités des mémoires, notamment Flash et autres procédés non mécaniques, permettent d'envisager sérieusement une telle réduction de taille. La miniaturisation à un prix, mais elle est possible.
Il sera là difficile de faire plus petit, reconnaissons-le. D'où d'ailleurs des inconvénients qui apparaîtront. L'on perdra son ordinateur comme l'on perd un stylo...
Par contre, il est à noter que ce type d'ordinateur liliputien entrainerait la fin du système PC. Il paraît difficile de "tuner" ces objets, de les assembler en magasin. L'objet prêt à l'usage prendrait le pas sur l'art du bricolage PC, d'où une perte de liberté créatrice, déjà effective de toute manière avec les ordinateurs portables actuels.
Autre souci majeur, Ces écrans et claviers virtuels paraissent impossibles à utiliser en pleine lumière, dans un train, une automobile, dans tous lieux soumis à des vibrations.
Serions-nous alors condamné(e)s à utiliser ces portables du futur dans des coins sombres, comme sur certaines ilustrations d'ailleurs, dans une ambiance monastique ? Serions-nous interdits de lumière du soleil, au profit du seul éclairage électrique ?
L'usage réel de tels principes techniques devrait donc être très limité, en dehors d'une utilisation quotidienne. Ce qui signifierai paradoxalement un recul de l'utilisation d'un objet parvenu à l'extrémité de son existence physique, avant de sombrer dans le nano monde...
Tendance complètement différente maintenant, avec cette fois un rapprochement de l'ordinateur du corps humain.
Tout d'abord sous forme d'un bijou, d'un collier, qui utilise d'ailleurs les mêmes clavier et écran virtuels. Il s'agit là d'un retour au premiers temps de l'Humanité, du nomadisme des chasseurs cueilleurs, où l'on portait sur soi tous ses outils et ustensiles. L'ordinateur pourrait suivre cette tendance.
Il ne s'agit plus de nouvelles technologies, semblables aux ordinateurs précédents décrits dans cette chronique, mais bien d'usage, de relation à l'objet, vécu comme appartenant à soi, proche du vêtement, de la parure.
L'on peut imaginer aussi un collier d'identité en lieu et place de la carte, un collier mémoriel, etc...
Autre exemple qui va dans le même d'un ordinateur proche du corps, ce prototype de NEC, un ruban qui tient lieu de bracelet. Cette fois-ci, clavier et écran restent matériel, incorporés au ruban même. Il pourrait être produit dès aujourd'hui d'ailleurs, puisque les premiers écrans souples de petites tailles sont déjà en vente au Japon.
Si l'on pousse le processus de rapprochement du corps de l'ordinateur jusqu'au bout de sa logique, alors le numérique se glissera sous la peau.
Là, deux chemins s'esquissent.
Le premier, le plus simple, est celui du corps humain servant d'abri, de logement à l'informatique. La puce RFID est déjà très répandues. Des centaines de millions d'animaux en sont équipés, domestiques et dans l'agriculture industrielle, pour une traçabilité sans faille. Une mémoire et un système d'exploitation numérique pourraient donc être introduits dans le corps humain, reliée au besoin à un ordinateur réduit à sa plus simple expression, un écran et un clavier virtuel.
Autre projet, légèrement plus encombrant... Nous sommes là dans l'esprit du matériel professionnel, que l'on retirerait sa journée finie. En théorie, car la réclame nous vante un accessoire médical surveillant le bon état de notre corps, de sportif bien évidemment...
Ce projet représente une tentative de synthèse entre l'ordinateur disons classique, du projecteur et de la surveillance permanente du corps par des implants numériques afin de prévenir toute maladie ou accident, comme le diabète, les crises cardiaques, etc...
Reste un design plutôt maladroit, façon première montre calculatrice des années 80...
Toujours dans le biologique, une mémoire sous forme d'ARN ou d'ADN pourrait également être envisagée à plus long terme connaissant la grande capacité de stockage de données de ces merveilles de la Nature.
Incorporées au corps humain, des poches mémorielles biologiques pourraient contenir tout le savoir utile à un individu. Nous serions alors chacun littéralement la mémoire de l'Humanité.
Dans cette vision, pas d'interaction entre l'ordinateur, ou ce qui en tient lieu, et notre corps. Nous ne serions qu'une zone de stockage ; peut-être même à louer ou à vendre...
Sur le second chemin possible, encore plus dérangeant, l'interaction a lieu. Des recherches sont actuellement menés pour des interfaces puces électroniques et neurones ou muscles, avec un certain succès. Mais cela reste du domaine de l'hypothétique.
Recherches dans quels buts ? Souvent pour remédier à des handicaps lourds, tels être aveugle, atteint de troubles mentaux graves, hémiplégiques.
L'interface biologique-numérique sert alors à pallier l'insuffisance corporelle. Des yeux avec un capteur CCD, des muscles de jambes gérés par un logiciel de marche, des oreilles Hi-FI, tout va devenir possible très vite, avant même que nous pensions cela vaguement possible.
La cybernétique prendra alors une réalité qui dépassera le simple cadre médical de la rotule en céramique ou du pacemaker. Le programme franchement anglo-saxon de "l'Homme augmenté", ou "amélioré" se profile, selon le vocable des animateurs et penseurs de cette Humanité Nouvelle, aux potentialités accrues. Rêve ou cauchemar selon les uns et les autres, sans doute ni l'un ni l'autre.
L'Histoire nous enseigne seulement que lorsque l'Humain est en capacité de faire quelque chose, il le fait. Mais cela ne veut pas dire que cela sortira de l'exploit unique, de la marginalité, que toute projet et action est voué à s'imposer à l'ensemble de la population mondiale.
Tout action engendre une réaction. La Cybernétique très poussé existera, puisque les moyens d'y parvenir sont développés, dans un souci en fait bien plus commercial et médical que de projet philosophique... Que l'intégralité de l'Humanité devienne cybernétique brutalement reste peu probable, l'on n'en voit pas la raison, hormis un phénomène dictatorial, ou une nécessité de ne pas être déclassé socialement, de ne pas perdre les emplois nécessitant "d'être équipé(e)"...
Pour revenir à un peu de légèreté, Il existe, et existera bien sûr une tendance "vintage" de l'ordinateur, fait de nostalgie et d'ironie. Voici trois exemples délirants.
Tout d'abord ce R2D2, qui vous pouvez me croire est réellement un ordinateur...
Ensuite, ce magnifique ordinateur orange, typé "machine à écrire", en vente...
Enfin, cette coiffeuse numérique du plus bel effet. Les gens aisés ne vont tout de même pas se contenter d'un banal Mac acidulé...
Que sera réellement l'ordinateur de demain ? Ces projets et prototypes peuvent nous en donner une idée. Mais il se pourrait bien en réalité que des facteurs autres guident la forme à venir de nos compagnons à puces. Ils sont nombreux ; la protection contre les rayonnements solaires susceptibles un jour d'effacer l'intégralité des mémoires magnétiques de la planète, le rejet de toute forme désincarnée de l'objet, le refus d'une large partie de l'Humanité de voir le corps humain modifié, "augmenté" dans un esprit de performance jugé malsain.
Les petits malins qui nous ont bricolé les premiers ordinateurs individuels au fer à souder dans leurs garages ne se sont pas moqués de nous. Ils ont bel et bien changé le monde.
Je conclurai sur une dernière réflexion. Et si le futur de l'ordinateur individuel serait de devenir collectif ? Voilà qui ouvre une nouvelle et excitante perspective...
Gulzar
Le dossier originel au format pdf :