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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 08:30

banniere carnet roman prehistoire internet

 

Jeudi 8 décembre 2011

 

Hier, quel soulagement et bonheur tout à la fois. J’ai repris le premier roman de 36 quai du Futur laissé en chantier début septembre. Exactement 10 482 mots, après avoir recopié un petit morceau éparpillé sur un petit cahier vert. Soit déjà 60 000 signes d’une novela et surtout une structure narrative quasiment en place. Le premier synopsis date de début 2011. 

D’ailleurs aujourd’hui je n’écris pas, je note au fur et à mesure les idées anciennes ou nouvelles, je chapitre quelque peu, c’est-à-dire divise le livre. 6 000 signes tout de même en plus.

Je réfléchis aussi à la taille idéal des chapitres. Car voilà bien un aspect qui reste invisible au lecteur et l'imprègne pourtant fortement lorsque cela est bien pensé. Le rythme d’un livre, essai ou fiction d’ailleurs, tient tout autant à ce qui est dit, de l’intensité, du suspens éventuel, que de la répartition des mots. 

Le même texte divisé en chapitres de deux ou quarante pages n’est tout simplement pas la même histoire.  

Alors pour une histoire préhistorique, que faire ? Tout simplement égaliser au maximum les chapitres, que pas un ne dépasse véritablement l’autre. Et si une scène, une journée est longue, la diviser en chapitre à son tour. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en ces temps de vie en communion ou en lutte avec la Nature, le rythme est dicté par le soleil et la pluie, le jour et la nuit, les saisons, le froid et la chaleur, les migrations des troupeaux, tout sorte de phénomène régulier. 

Avoir des chapitres de même taille, à peu de chose près, entraîne donc le lecteur, et moi-même à l’écriture aussi d’ailleurs, dans ce rythme inlassable, surpassant toute possibilité pour l’Humain d’en définir un autre. 

Les accidents, les surprises, les drames n’en seront que plus forts, plus saisissants. 

À demain ! Gulzar

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