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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 18:55

banniere carnet roman prehistoire internet

 

Lundi 12 décembre

 

Presque rien fait dimanche... Morne plaine...

Ce lundi, retour à l’écriture. Je chapitre à nouveau durant 4 heures, affine sur un premier tirage papier le processus de narration sur lequel je reviendrai. Je bricole, trouve des phrases, éparses mais indispensables. Puis je rentre le tout sur lordinateur, des heures à repenser encore.

Demain mardi, j'aurai terminé cette étape essentielle. 


Je me heurte à un souci très concret. Pour une nouvelle ou une novela, soit de 10 à 50, 60 pages, je retravaille à chaque étape tout le texte, car souvent une modifcation de narration entraîne un autre modification ailleurs. Sans faire de plan, de réel chapitrage, je peux donc écrire un texte.

Mais impossible d'agir ainsi pour un roman, qui va avoir une bonne trentaine de corrections et écritures successives au bas mot pour atteindre un début de perfection. Trop de temps serait dépensé pour relire et annoter 300 ou 400 pages...

D'où la nécessité de bien avoir l'intégralité du chapitrage avant de plonger dans l'écriture même, c'est à dire de posséder intellectuellement l'enchaînement des faits, des scènes, du temps qui passe.  


De plus, ce premier roman de 36, quai du Futur est un monstre de rationnalité. Tout doit s'enchaîner dans une extrême logique où les nécessités narratives, le petit confort de l'auteur doivent disparaître au profit d'une sensation extraordinaire de vraisemblance.

Comme l'avait dit Stanley Kubrick, la question est de savoir s'il faut raconter de quoi distraire le public ou raconter ce qui doit être, ce qui est logique. 

 

Toutefois, ce chapitrage ne nuit en rien aux fameuses inspiration et liberté de création de l'artiste, qui semblent fasciner le grand public peu au courant de la réalité de la création littéraire, nécessitant autant d'intelligence que pour bâtir un viaduc...

Il s'agit simplement d'encadrer la spontanéité, de maîtriser une oeuvre pour l'emmener le plus loin possible, dans une alliance entre rationalité et gratuité de la poésie littéraire.

 

Rahan 05


Retour à la calculette également ce lundi. A vue de nez, j'arrive à environ 60 chapitres, à 9 000 signes de moyenne, soit 540 000 signes.

Une bonne combinaison de courts chapitres à l'écriture sec et une longueur de récit qui devrait me permettre de faire vivre mes thématiques et personnages sans faire ni trop court ni trop long.


À demain ! Gulzar

 

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