Retour à la pustule
Une fois l’implant littéraire ainsi qu’une dizaine d’autres à usage plus professionnel configurés, Wictorius eut une meilleure tête.
- Vous adresserez la facture aux services de la Grosse Citrouille, comme à l’habitude.
- Mais bien entendu, mon grand !
Avant de quitter la boutique Implants de la Mère Woz, Wictorius n’oublia pas de jeter ses anciens implants dans la corbeille recyclons nos cervelles. En tant que célébrité, il devait donner l’exemple.
Au sortir de la Cidade o Nova Cabeça, Wictorius donna son roman papier devenu inutile de ce García Márquez à un gamin en haillons. Qu’il se débrouille pour trouver un robot inoccupé pour lui lire.
Tandis qu’il attendait une montgolfière de la ligne 7, son oreille.com vibra. Sa secrétaire Angelica l’appelait !
- Patron, de retour à rio ?
- Mais oui ! Quel soulagement, São Paulo est d’un sinistre… Tout y va trop vite, tout est y trop compliqué !
- Si vous le dites… De mon côté, j’ai une bonne nouvelle, la Grosse Citrouille en a fini avec ses soucis fiscaux ! Il rentre sur Terre en fin de semaine !
- Tant mieux…
- J’ai même du travail pour vous, une surveillance du groupuscule de la Griffe Noire !
Offusqué, Wictorius ne sut quoi dire. Lui, le plus grand agent secret brazilien, on lui proposait une telle corvée de stagiaire auxiliaire !
- Je ne t’entends pas bien, Angelica, ça coupe !
Wictorius éteignit son oreille.com. Heureusement, par vent faible, la montgolfière taxi put le déposer directement au débarcadère 800 de sa tour kilométrique O Céu de Copacabana.
Son majordome robot japonais lui ouvrit la porte de sa pustule.
- Mon bon Goldo, ma dernière mission n’a pas été un franc succès…
› parfois Senhor, il faut savoir s’effacer face aux forces obscures du destin… je vous prépare vos pantoufles ?
La suite demain !
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